Custom Firmware 3.10

Après avoir utilisé pendant un moment Devhook afin de pouvoir profiter des Homebrews et des jeux que j’avais au format ISO, je me suis décidé à franchir le pas de la custom firmware.

Petite piqûre du rappel pour ceux qui n’aurai pas suivi l’évolution logiciel de la PSP.

  1. Au début (firmware v 1.0) Sony n’avait absolument pas intégré de protection dans la firmware. C’est à dire que l’on pouvait sans autre exécuter du code sans que celui-ci ne soit passé par Sony et qu’il ne soit signé numériquement.
  2. Dès la version 1.5 Sony implanta un système de signature numérique. Mais comme dans tout système informatique il ne fallu pas longtemps pour que des développeurs indépendants trouvent le moyen de passer outre.
  3. Les versions 2 de la firmware devinrent toujours plus difficile à cracker. La solution privilégiée, à cette époque, pour pouvoir utiliser les Homebrews était de réinstaller une version 1.0 ou bien 1.5 de la firmware. Evidemment, Sony avait pensé à cette possibilité et avait bloqué la mise à jour vers une version inférieure. Il fallait donc encore en passer par un crack.
  4. Au fur et à mesure des mises à jour de la version 2, de plus en plus de jeux commerciaux nécessitaient une firmware en version 2.x. Il devenait donc nécessaire de faire un choix: soit on avait installé une firmware en version 1.x et l’on pouvait profiter des Homebrews et des jeux en ISO, soit l’on avait une version 2.x et l’on pouvait utiliser les derniers jeux.
    Deux programmes permirent de sortir de cette impasse. Le premier était un loader qui exploitait une faille de chargement des parties sauvegardées dans Grand Theft Auto: Liberty City Stories. Le second était un petit programme qui faisait croire que la firmware était en version 2.x alors qu’il était en version 1.x. Cette astuce fonctionnait bien tant que le jeux n’utilisaient effectivement pas de nouveautés introduites par la version 2.x.
  5. L’ère Devhook. Un beau jour un sympathique petit logiciel vit le jour, ce dernier permettait ni plus ni moins que de démarrer la PSP avec une firmware qui résidait dans le memory stick. On avait donc sur sa PSP une version 1.x de la firmware logé dans la mémoire flash et une version 2.x sur la carte mémoire. Au démarrage de la PSP en version 1.5 on lançait Devhook qui se chargeait de redémarrer la PSP avec la version de la carte mémoire. C’était une sorte de dual boot qui permettait de profiter et des avantages de la version 1.5 de la firmware sans pour autant se couper des nouveautés apportées par les nouvelles firmwares.
  6. L’ère de la Custom Firmware. C’est actuellement ce qui ce fait de mieux pour la PSP. Il s’agit d’une firmware officiel qui a été cracké afin de pouvoir exécuter du code non signé ainsi que des jeux au format ISO. Il semblerait qu’en plus l’émulateur de la PS1 ait été cracké dans la dernière version 3.10 (je n’ai pas encore testé comment cela fonctionne).

Toute cette revue pour vous dire que ma PSP se trouve maintenant en version 3.10 custom firmware et est capable de lancer aussi bien les jeux commerciaux, que les Homebrews et les ISO. Il ne me reste donc plus qu’à tester ce week-end l’émulateur avec ma version PS1 de Metal Gear Solid.

Si vous êtes tenté par l’aventure et que votre PSP a une firmware qui permet la manipulation je ne peux que vous recommander la lecture du tutoriel suivant: Installation du CFW 3.10 OE-A2 .
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