Emulateur PSOne sur la PSP

Après avoir passé la firmware de ma PSP en version 3.10 CFW, il me tardait d’essayer le nouvel émulateur de la PSOne qui, visiblement, était la grande nouveauté de la firmware version 3. Tout d’abord, de ce que j’ai pu en comprendre, l’utilisation officiel de l’émuateur en passe forcément par une PlayStation 3. Il faut se connecter avec la PS3 sur le site de Sony puis par un moyen que j’ignore (pas de PS3 désolé) on peut acheter un certain nombre de titre PSOne. Il suffirai ensuite de connecter sa PSP à la PS3 pour pouvoir rapatrier le titre sur celle-ci.

Vous en conviendrez c’est une méthode assez contraigante et assez couteuse car nécessitant une PS3 (qui est hors de prix: quelque chose comme 900.- chf pour la version 60Gb) plus encore le prix du jeux PSOne (une 15 aine de $ visiblement), jeux ,que d’ailleur, vous aviez peut-être déjà acheté en son temps. Heureusement il existe une version bien moins onéreuse de jouer à ses vieux jeux sur la PSP et, comble de bonheur, cette , méthode peut se faire intégralement depuis le Mac. Son nom ? Prometeus

prometeus.jpg

Petite marche à suivre pour pouvoir lancer la première fois Prometeus et ensuite ripper son premier jeu PSOne:

  1. Télécharger Prometeus (c’est évident non ?!?)
  2. Télécharger libusb et l’installer (suivre les explications du fichier “INSTALL.libusb”)
  3. Démarrer Prometeus et cliquer sur l’onglet “PSX -> PSP”
  4. Insérer dans son lecteur de DVD/CD le cd du jeu PSOne
  5. Cliquer sur le bouton “Rip”
  6. Selon la motivation remplir les différents champs comme “Icon File”,”Background”, etc
  7. Laisser le facteur de compression sur 9, laisser coché l’option “Pal -> NTSC” et enfin cliquer sur “Start”
  8. Copier le dossier nouvellement créé sur votre MemoryStick à l’emplacement “/PSP/GAME”

Voila c’est tout vous pouvez maitenant jouer à votre jeu sans avoir eu à dépenser quasiment 1000.- chf pour un PS3 et en plus sans avoir eu besoin de Windows. Elle est pas belle la vie ?

Custom Firmware 3.10

Après avoir utilisé pendant un moment Devhook afin de pouvoir profiter des Homebrews et des jeux que j’avais au format ISO, je me suis décidé à franchir le pas de la custom firmware.

Petite piqûre du rappel pour ceux qui n’aurai pas suivi l’évolution logiciel de la PSP.

  1. Au début (firmware v 1.0) Sony n’avait absolument pas intégré de protection dans la firmware. C’est à dire que l’on pouvait sans autre exécuter du code sans que celui-ci ne soit passé par Sony et qu’il ne soit signé numériquement.
  2. Dès la version 1.5 Sony implanta un système de signature numérique. Mais comme dans tout système informatique il ne fallu pas longtemps pour que des développeurs indépendants trouvent le moyen de passer outre.
  3. Les versions 2 de la firmware devinrent toujours plus difficile à cracker. La solution privilégiée, à cette époque, pour pouvoir utiliser les Homebrews était de réinstaller une version 1.0 ou bien 1.5 de la firmware. Evidemment, Sony avait pensé à cette possibilité et avait bloqué la mise à jour vers une version inférieure. Il fallait donc encore en passer par un crack.
  4. Au fur et à mesure des mises à jour de la version 2, de plus en plus de jeux commerciaux nécessitaient une firmware en version 2.x. Il devenait donc nécessaire de faire un choix: soit on avait installé une firmware en version 1.x et l’on pouvait profiter des Homebrews et des jeux en ISO, soit l’on avait une version 2.x et l’on pouvait utiliser les derniers jeux.
    Deux programmes permirent de sortir de cette impasse. Le premier était un loader qui exploitait une faille de chargement des parties sauvegardées dans Grand Theft Auto: Liberty City Stories. Le second était un petit programme qui faisait croire que la firmware était en version 2.x alors qu’il était en version 1.x. Cette astuce fonctionnait bien tant que le jeux n’utilisaient effectivement pas de nouveautés introduites par la version 2.x.
  5. L’ère Devhook. Un beau jour un sympathique petit logiciel vit le jour, ce dernier permettait ni plus ni moins que de démarrer la PSP avec une firmware qui résidait dans le memory stick. On avait donc sur sa PSP une version 1.x de la firmware logé dans la mémoire flash et une version 2.x sur la carte mémoire. Au démarrage de la PSP en version 1.5 on lançait Devhook qui se chargeait de redémarrer la PSP avec la version de la carte mémoire. C’était une sorte de dual boot qui permettait de profiter et des avantages de la version 1.5 de la firmware sans pour autant se couper des nouveautés apportées par les nouvelles firmwares.
  6. L’ère de la Custom Firmware. C’est actuellement ce qui ce fait de mieux pour la PSP. Il s’agit d’une firmware officiel qui a été cracké afin de pouvoir exécuter du code non signé ainsi que des jeux au format ISO. Il semblerait qu’en plus l’émulateur de la PS1 ait été cracké dans la dernière version 3.10 (je n’ai pas encore testé comment cela fonctionne).

Toute cette revue pour vous dire que ma PSP se trouve maintenant en version 3.10 custom firmware et est capable de lancer aussi bien les jeux commerciaux, que les Homebrews et les ISO. Il ne me reste donc plus qu’à tester ce week-end l’émulateur avec ma version PS1 de Metal Gear Solid.

Si vous êtes tenté par l’aventure et que votre PSP a une firmware qui permet la manipulation je ne peux que vous recommander la lecture du tutoriel suivant: Installation du CFW 3.10 OE-A2 .
Afin de vous éviter de devoir vous inscrire sur le site précédent pour pouvoir récupérer les fichiers dont il est question, vous pouvez passer par QJ.NET

Week-end à Majorque

dsc00928.jpgSuite à la signature d’un contrat avec un gros client, la société pour laquelle je travaille nous a offert un week-end de détente sur l’île ibérique de Majorque. Nous avons séjourné dans le Club Robinson Cala Serena, qui se situe sur la côte est de l’île. Pour les francophone de mon espèce, la découverte de ce club Robinson fût une révélation. Il s’agit ni plus ni moins que d’un Club Med au goût du peuple germanique (tout comme le Club Med est ciblé pour un publique francophile). Afin de nous garantir un séjours agréable, notre société à bien évidemment pensé à remplir notre carte de bar avec bien plus que le nécessaire pour 2 jours et a aussi pensé à apporter quelques boîtes de cigares. Inutile de dire que le week-end n’a pas été de tout repos. Mais il a permis de mieux faire connaissance avec un certain nombre de collègues, de découvrir des traits de caractères insoupçonnés et de bien faire la fête. Je me réjouis par avance de la prochaine signature de contrat 😉

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